mardi, mai 08, 2007

Matracage arbitraire à Aulnay

Dans LeMonde du 7 mai 2007, un article édifiant, là encore.

Jusqu'au moment où les policiers - qui ignorent qu'un journaliste et un photographe sont présents - se précipitent sur deux jeunes, les plaquent violemment au sol et distribuent des coups de matraques dans la foule. Ils effectuent aussi plusieurs tirs de flash-ball en direction des habitants qui s'éparpillent en courant. De tendue, la situation devient houleuse. Des jeunes lancent des pierres, des canettes et des bouts de bois sur les policiers, rapidement rejoints par plusieurs dizaines de CRS, dont certains avancent en tapant avec leurs matraques sur leurs boucliers pour faire du bruit.
Il ne reste donc aucun rempart.
Que ce soit sur la loi qui demandait aux enseignants de présenter "le rôle positif de la colonisation", ou sur la gestion des émeutes de banlieu, c'est le président Chirac qui avait abrogé la loi, et recommander la retenue.

Aujourd'hui, rien ne protège plus ceux qui sont de l'autre côté de ce mur, mur que certains batissent de leurs mains, rien ne les protège plus de l'injustice et de l'arbitraire.


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