Ce MIT Advertising Lab est vraiment en avance sur les tendances.
Bonne lecture: Ici.
mercredi, février 28, 2007
mardi, février 27, 2007
Oscars 2007: Je l'avais Dit !
La Vie des Autres a reçu l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, ce WE.
Pour paraphraser l'excellent blog: Je l'avais Dit !
Heureux de vous avoir conseiller un film oscarisé quelques jours plus tard.
Pour paraphraser l'excellent blog: Je l'avais Dit !
Heureux de vous avoir conseiller un film oscarisé quelques jours plus tard.
jeudi, février 22, 2007
De l'espace publicitaire - en croissance !
Bonjour à vous.
Sur un excellent Blog, une info intéressante.
Voila une clef USB qui grossit à mesure qu'elle se remplit de données.
Un espace publicitaire à exploiter, sans doutes pour promouvoir des produits d'épargnes.
mercredi, février 21, 2007
Mamère à Bicyclette
Voila un politique de plus, pris en flagrant délit de mensonge électoraliste.
Réflexion faite, cela ne me dérange pas tant que ça.
Il fait la promotion d’un mode de vie, il revendique.
Effectivement c’est un mensonge, mais un mensonge au service de l’idée qu’il souhaite défendre.
Tous les hommes politiques mentent un peu. Est-ce plus grave là, qu’à propos des budgets, de leurs promesses, ou de leurs compassions pour les causes de l’un ou de l’autre.
Réflexion faite, cela ne me dérange pas tant que ça.
Il fait la promotion d’un mode de vie, il revendique.
Effectivement c’est un mensonge, mais un mensonge au service de l’idée qu’il souhaite défendre.
Tous les hommes politiques mentent un peu. Est-ce plus grave là, qu’à propos des budgets, de leurs promesses, ou de leurs compassions pour les causes de l’un ou de l’autre.
lundi, février 19, 2007
La Vie des Autres
vendredi, février 09, 2007
Terrorisme Publicitaire
Montage ? Fake ? Les mots se multiplient pour qualifier cette excellente publicité pour QuickSilver.
La vérité de ces images importe peu, même pour le spectateur.
La pub est un spectacle donc. Profitons en !
La vérité de ces images importe peu, même pour le spectateur.
La pub est un spectacle donc. Profitons en !
lundi, février 05, 2007
samedi, février 03, 2007
Pollueurs : La liberté des uns commence là où finit celle des autres.
Nous voici donc tous réunis et rassemblés autour de deux principes indiscutables : la lutte contre la pollution, et le respect des libertés de chacun.
Creux ou vide, ce vieux principe populaire : « ma liberté commence là où s’arrête celle de mon voisin ». Tout comme l’interdiction de la cigarette dans les lieux publics, il est absolument tabou de le discuter. Tabou aussi la remise en cause de l’utilisation généralisée du mot pollution. Et pourtant. Ces deux réflexes, de bonne morale populaire, sont aux fondements des dictatures.
Ma liberté serait donc limitée par celle de mon voisin, ce matin, dans ce café que j’apprécie (La Fée Verte, croisement Basfrois / Roquette, Paris 11). A priori, pourquoi pas. Mon voisin m’a l’air bien intentionné, doué d’une raison, de problèmes personnels, d’envies et de désirs, qui équivalent bien aux miens. J’accepte aisément de limiter ma liberté pour qu’il en ait une également.
Oui mais. Mon voisin peut très bien considérer ma présence à son côté comme une agression de sa liberté. Ma présence peut être une pollution à ses yeux.
J’occupe une place qu’il apprécie dans ce café. Ma veste en velours noir usée, semblable à celle de son professeur de math, son bourreau de collège, le rend nerveux. L’odeur du café que je bois, lui qui ne boit que du thé, contient de la caféine, qui pollue son système nerveux. Puis moi, là, mal rasé, affalé, mal réveillé, comme un banc de pétrole affalé sur une plage, comme une plaque de polystyrène à la dérive, comme une fumée noire au-dessus de son samedi matin : insupportable cette pollution !
Allons : serais je devenu fou. Qu’est-ce qui m’a pris d’aller boire un café ce matin ? De polluer la matinée de ce brave homme ? Comment n’ai-je pas pensé que j’allais empiéter sur la liberté de cet individu ?
Allé, vite, jetons cette veste, commandons une verveine, quittons ce café rapidement, et cessons cette agression, rendons justice, stoppons la pollution !
A bien y penser, qu’un individu existe est toujours une limitation mise à la liberté des autres. C’est parce que j’existe que je consomme des ressources naturelles. C’est parce que j’existe que je fais du bruit. C’est par ce que j’existe que je bouge, que je pense, que je donne mon avis. C’est parce que j’existe que je pollue donc l’environnement de chacun. Désolé. Toutes mes excuses. C’est promis juré, je ne recommencerais pas.
La seule et unique manière de respecter totalement la liberté du voisin, c’est de s’effacer, de ne pas exister. Non, pas la mort. Pensez donc ! Vous iriez polluer des terrains avec votre dépouille. L’effacement vous dis-je. L’inexistence.
Est-ce donc cela qu’emmènent avec eux les principes populaires ? Chacun peut être le pollueur. Chacun peut être jugé comme agressant la liberté de chacun des autres. A qui le tour ?
Notre société ne veut semble-t-il plus entendre parlé d’une loi, d’une loi supérieur à tous, qui délimite la liberté de chacun, en laissant à tous la possibilité d’exister. Une loi qui protège de l’arbitraire les faibles, et qui empêche les forts de s’arroger la propriété du monde. Si la loi ne se place plus au dessus des hommes, alors nous voila retournés, au terme de notre évolution, à l’age de pierre, et aux règles de la jungle. Celui qui a le plus de force pour défendre sa liberté, en a le plus. Ceux qui ne peuvent défendre la leur, n’ont qu’à l’abandonner.
Pour une motivation indiscutablement valable, protéger l’avenir de la planète, respecter la santé de chacun, ne sommes nous pas en train de réintroduire dans notre société les fondements de la dictature ? Pour nous protéger de nos peurs, ne sommes nous pas en train d’abandonner toute éthique ?
Creux ou vide, ce vieux principe populaire : « ma liberté commence là où s’arrête celle de mon voisin ». Tout comme l’interdiction de la cigarette dans les lieux publics, il est absolument tabou de le discuter. Tabou aussi la remise en cause de l’utilisation généralisée du mot pollution. Et pourtant. Ces deux réflexes, de bonne morale populaire, sont aux fondements des dictatures.
Ma liberté serait donc limitée par celle de mon voisin, ce matin, dans ce café que j’apprécie (La Fée Verte, croisement Basfrois / Roquette, Paris 11). A priori, pourquoi pas. Mon voisin m’a l’air bien intentionné, doué d’une raison, de problèmes personnels, d’envies et de désirs, qui équivalent bien aux miens. J’accepte aisément de limiter ma liberté pour qu’il en ait une également.
Oui mais. Mon voisin peut très bien considérer ma présence à son côté comme une agression de sa liberté. Ma présence peut être une pollution à ses yeux.
J’occupe une place qu’il apprécie dans ce café. Ma veste en velours noir usée, semblable à celle de son professeur de math, son bourreau de collège, le rend nerveux. L’odeur du café que je bois, lui qui ne boit que du thé, contient de la caféine, qui pollue son système nerveux. Puis moi, là, mal rasé, affalé, mal réveillé, comme un banc de pétrole affalé sur une plage, comme une plaque de polystyrène à la dérive, comme une fumée noire au-dessus de son samedi matin : insupportable cette pollution !
Allons : serais je devenu fou. Qu’est-ce qui m’a pris d’aller boire un café ce matin ? De polluer la matinée de ce brave homme ? Comment n’ai-je pas pensé que j’allais empiéter sur la liberté de cet individu ?
Allé, vite, jetons cette veste, commandons une verveine, quittons ce café rapidement, et cessons cette agression, rendons justice, stoppons la pollution !
A bien y penser, qu’un individu existe est toujours une limitation mise à la liberté des autres. C’est parce que j’existe que je consomme des ressources naturelles. C’est parce que j’existe que je fais du bruit. C’est par ce que j’existe que je bouge, que je pense, que je donne mon avis. C’est parce que j’existe que je pollue donc l’environnement de chacun. Désolé. Toutes mes excuses. C’est promis juré, je ne recommencerais pas.
La seule et unique manière de respecter totalement la liberté du voisin, c’est de s’effacer, de ne pas exister. Non, pas la mort. Pensez donc ! Vous iriez polluer des terrains avec votre dépouille. L’effacement vous dis-je. L’inexistence.
Est-ce donc cela qu’emmènent avec eux les principes populaires ? Chacun peut être le pollueur. Chacun peut être jugé comme agressant la liberté de chacun des autres. A qui le tour ?
Notre société ne veut semble-t-il plus entendre parlé d’une loi, d’une loi supérieur à tous, qui délimite la liberté de chacun, en laissant à tous la possibilité d’exister. Une loi qui protège de l’arbitraire les faibles, et qui empêche les forts de s’arroger la propriété du monde. Si la loi ne se place plus au dessus des hommes, alors nous voila retournés, au terme de notre évolution, à l’age de pierre, et aux règles de la jungle. Celui qui a le plus de force pour défendre sa liberté, en a le plus. Ceux qui ne peuvent défendre la leur, n’ont qu’à l’abandonner.
Pour une motivation indiscutablement valable, protéger l’avenir de la planète, respecter la santé de chacun, ne sommes nous pas en train de réintroduire dans notre société les fondements de la dictature ? Pour nous protéger de nos peurs, ne sommes nous pas en train d’abandonner toute éthique ?
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